Bienvenue !

Bonjour à tous, ce blog conte le récit de notre voyage autour du monde d'une année d'avril 2008 à avril 2009 avec le thème : les 7 nouvelles merveilles du monde.

Au programme : Guatemala, Mexique, USA (Miami), Équateur, Pérou, Bolivie, Brésil, Paraguay, Argentine, Uruguay, Chili, île de Pâques, Polynésie française, Nouvelle-Zélande, Fidji, Australie (Sydney), Thaïlande, Birmanie, Laos, Vietnam, Cambodge, Hong-Kong, Macao, Chine, Inde, Népal et Jordanie.

A bientôt, Xavier & Tatiana

mercredi 31 décembre 2008

Hué

S'il avait plu à Hanoï, nous avions un mini-déluge à Hué. L'achat de pélerines c'est donc avéré indispensable. Juste après notre arrivée, nous avons pris nos quartiers à l'hôtel Ngoc Hung et avons booké un tour pour la fin de la matinée.

Ici les tours ne coûtent pas grand chose. Généralement entre 8$ et 15$ avec lunch inclu. On ne s'est donc pas ruiné, même si ça ne nous a pas empêché de nous faire tremper aux différentes visites, comme celles des tombeaux des anciens empereurs qui bordent la ville.

Nous avons fêté notre 31 décembre dans cette ville, Huuuuuué ! Le tout en mangeant une excellente pizza qui nous a bien changé des nouilles et du riz. Nous avons retrouvé un groupe de 3 françaises rencontrées dans le bus de nuit avec lesquelles nous avons porté un toast pour passer le cap de la nouvelle année.

BOOOOONNNNNNNNEEEEEEEE AAAAAANNNNNNNNNNEEEEEEEEEE !!!!!!!!!

Le lendemain, la pluie n'avait pas cessé et nos chaussures goretex Salomon, qui nous avaient suivi depuis le début du voyage, ont montré leurs limites. Nous avions les pieds trempés et le jus des chaussettes circulait désormais librement entre nos orteils ... il est temps d'acheter d'autres chaussures.

Tout ça ne nous a pas empêché d'aller visiter l'énorme complexe de la citadelle au centre des remparts de la vieille ville, mais franchement sous la pluie, c'est pas pareil. Nous n'avons donc pas fait long feu et avons pris directement le bus pour Hoï An à 4h de route.

samedi 27 décembre 2008

Hanoï et la Baie d'Halong

Nous avons quitté le Laos par avion le 27 décembre. 1h de vol uniquement au lieu des 36h de bus. En voyant le paysage escarpé qui défilait sous nos pieds, nous nous sommes vraiment rendus compte de ce à quoi nous avions échappé.

Nous avons troqué la pluie du Laos pour la pluie du Vietnam. Arrivés à la tombée de la nuit, Hanoï nous semblait morose, grise et congestionnée par les embouteillages incessants formés par les milliers de deux roues. Une fourmilière anarchique géante.

Nous avons logé au centre de la vieille ville ce qui nous a permis de nous balader partout à pied. Du marché de nuit aux différents musées en passant par les inévitables temples qui ont gardé l'emprunte des envahisseurs chinois, nous avons déambulé en slalomant entre les scooters et les cahutes qui envahissent les trottoirs. Ici, le piéton n'a pas sa place. On ne voit marcher que les touristes dans les rues. Tous les autres roulent, sans règles. Chaque centimètre carré de bitume semble exploité. Le sport national est de traverser la route. Il ne faut pas se poser de questions et avancer, c'est aux autres de vous éviter, sinon c'est l'accident. Surtout ne pas courir ... sauf avec les camions, rois de la route, avec leurs klaxons qui vous dévissent les oreilles, qui tentent de ne jamais s'arrêter.

Une belle symphonie de klaxons hyper puissants, rien à voir avec les trucs de Mickey de chez nous, a rythmé notre séjour dans la capitale vietnamienne que nous avons quitté rapidement avec un mal de tête. Nous avons choisi un tour de deux jours à la Baie d'Halong avec la grande agence Sinh Cafe.

Nous avons mis 3h30 pour rejoindre la Baie d'Halong pour embarquer avec l'un des bateaux d'APTravel pour une croisière dite Deluxe. Des centaines de bateaux en bois amassés le long des quais se remplissent et se vident au fil du flux et reflux des touristes qui arrivent en masse. Nous avions la chance de n'être que 10 passagers sur le bateau et la nourriture était excellente.

Il faisait gris, mais il ne pleuvait pas et nous avons pris la mer par un temps calme. Nous avions apparemment de la chance, car les derniers jours n'avaient pas été aussi cléments. Nous nous sommes retrouvés, assez rapidement, au milieu des îlots de pierre géants émergeant d'entre les brumes. C'est ce paysage hors du commun qui a donné à la Baie d'Halong sa réputation et son ticket d'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco.

Après quelques heures sur l'eau, nous n'avons pas tardé à retrouver quelques dizaines d'autres bateaux qui s'amassaient dans une petite crique. C'est ici même que nous avons découvert la grotte géante de Suong Sot également connue sous le nom d'Amazing Cave. Après la visite de celle-ci, le bateau nous a débarqué sur la plage d'un îlot pour que l'on puisse se baigner ... youpie ! Nous étions donc en pull et l'eau était froide. Je n'ai donc pas besoin de vous expliquer à quel point nous en avions envie.

Nous avons par contre eux la chance de voir le ciel se dégager juste à temps pour voir le soleil se coucher sur ce paysage digne de Jurassik Park. Vous aurez donc bientôt l'occasion de découvrir encore d'autres photos de couchers de soleil, étant donné la demande croissante des fidèles de ce blog ;-)

Une nuit confortable sur le bateau, un petit tour en kayak et nous repartions pour le centre ville que nous atteignions en fin d'après-midi. Juste à temps pour prendre le bus de nuit équipé couchettes, toujours avec la même agence, pour nous rendre à Hué à 12h de trajet. C'était la première fois que nous inaugurions un bus comme celui-ci avec des lits à étage. Il fallait cependant tirer le bon numéro, car les lits n'avaient pas tous la même longueur ... et en plus, il n'y avait pas de place pour les bagages à main, mais on a passé une nuit correcte quand même.

Nous avons acheté un ticket de bus ouvert de Hanoï à Ho Chi Min City qui nous a permis de visiter toutes les villes situées entre celles-ci sans avoir à se soucier d'acheter d'autres billets. Il suffisait juste de réserver sa place pour les différents trajets à chaque étape.

vendredi 26 décembre 2008

Kanchanaburi

Pas de problème pour rejoindre Bangkok depuis le Myanmar étant donné que l'aéroport avait réouvert ses portes quelques jours auparavant.

Du côté de Kaohsan Road, nous avons eu le plaisir de revoir tout un petit groupe de personnes connues au cours du voyage, Philippe, Cécile, Laurent et Camille. Nous commençons presque à nous sentir chez nous à Bangkok vu le nombre de jours que l'on y passe à chaque aller et venue.

En plus, Ivan et Valérie (rencontrés en Polynésie, Nvlle-Zélande, Australie) nous ont rejoint le 14 décembre pour faire une excursion de 2 jours du côté de Kanchanaburi. Des expériences hors du commun, des tchatches interminables, des fourires et un peu de sport pour rythmer notre petit tour.

Le tout a commencé par le déplacement depuis Bangkok (encore un peu de bus pour ne pas perdre les mauvaises habitudes), visite d'une grotte dédiée à Bouddha (comme toutes les autres grottes du pays d'ailleurs) et une balade sur le pont de la rivière Kwaï.

L'après-midi, nous avons été voir les tigres au Tiger Temple. Initialement, des moines avaient recueilli quelques bébés tigres et maintenant c'est devenu une attraction touristique où l'on peut poser en photo avec les gros chats. Expérience assez étrange que de se trouver côte-à-côte avec un félin de 500kg sans la douce sécurité habituelle des barreaux d'une cage. Le parc contient également quelques animaux, que les moines ont récupéré au fil des années, qui déambulent librement, comme des buffles et autres bovins, des sangliers, des « bambis » et des pans. Le plus intéressant reste l'heure du repas pour toute cette petite famille, tigres exclus. Des camionnettes déversent la nourriture sur le chemin et tous les animaux accourent en nous frôlant. On peut dire maintenant que se trouver face à un troupeau de sangliers c'est plutôt impressionnant en plus d'être bruyant et olfactivement dérangeant.

Le lendemain, nous avons pu remonter une rivière pendant toute la matinée pour aller nous baigner le long de 7 cascades et se faire mordiller les pieds par les poissons. Tat a même essayé de casser un caillou avec son genou en prenant la fuite devant les poissons dévoreurs d'orteils, mais malheureusement le caillou a eu moins mal qu'elle.

Ensuite, notre petit groupe a été faire un tour à dos d'éléphants avant d'amener ces gros mammifères prendre un bain. Chacun sur un éléphant, nous avons pu faire joujou avec eux au bord de la rivière (sans Joséphine qui ne voulait pas se laisser faire), c'était bien fun!

Retour à Bangkok crevés, mais prêt à repartir les deux dès le lendemain.

Golden Rock

De retour à Yangon, nous avons visité la plus grande et plus hallucinante des pagodes, la pagode de Shwedagon. Des tonnes d'or et de milliers de pierres précieuses recouvrent la stupa principale qui nous éblouit sous le soleil de midi. L'entrée n'est payante que pour les étrangers ... comme d'hab. On nous a même couru après pour être certain que l'on s'aquitte de nos 5$ de taxe, une vraie fortune vu le niveau de pauvreté du pays.

Le soir, nous avons été invité chez Frank et Thida de l'agence Gulliver Travel. Frank, un français expatrié marié à une birmane, nous a fait découvrir les délicieuses spécialités locales dans leur nouvel appartement. Un petit couple fort sympathique qui nous aura permis de bien terminer notre séjour à Yangon.

Le lendemain, nous sommes partis directement pour le Rocher d'Or ou Golden Rock (à prononcer « oden ock » pour être compris des locaux!), haut lieu de pèlerinage bouddhiste. Quasiment une heure de taxi pour rejoindre le terminal des bus, puis 5h de bus au milieu des champs, des troupeaux de buffles ... un joli spectacle.

On a passé la nuit dans un village (au Sea Sar Guesthouse), avant de se lever à 5h pour prendre l'un des premier camion qui montent au pied du Rocher d'Or. On s'est retrouvé à presque 50 personnes à se tenir chaud sur le pont arrière d'un camion pendant une heure par une fraîche matinée. Ensuite, une petite marche d'une heure en montée avec les pèlerins. A part, Gigi et Catherine (deux françaises rencontrées la veille), nous étions les seuls occidentaux dans les parages.

Les locaux semblaient tellement amusés de nous voir que les rôles se sont inversés et que nous sommes devenus les bêtes de foire. Ils voulaient tous nous prendre en photos. C'était plutôt comique.

Une fois arrivé au somment, les agents du gouvernement nous ont gentiment demandé de payer la taxe d'entrée pour nous et notre appareil photo en tant qu'étranger. Je me demande quelle gueule ferait les touristes à Genève si on instaurait une taxe pour les étrangers où si l'on doublait les prix pour eux.

Le Rocher d'Or est un gros bloc de pierre en équilibre au bord d'une falaise avec une petite stupa sur son sommet, le tout peint couleur or (le hasard comme par hasard). Ici, ça prie dans tous les sens et les hommes (car certaines parties sont interdites aux femmes) vont coller des feuilles d'or sur le rocher, comme sur les bouddhas des grands temples.

On a pris quelques photos en sniper (la taxe appareil photo n'ayant pas été payée), puis avons pris le chemin du retour directement jusqu'à Yangon.

Lac Inle

Voyage en avion de Bagan au Lac Inle avec nos amis belges, Philippe et Cécile, que l'on salue au passage.

Aujourd'hui, le 3 décembre, c'est l'anniversaire de Tatiana, et également la Saint-Xavier, il faut quand même le souligner. Nous avons loué une pirogue avec capitaine pour la journée afin de nous balader sur le lac. Réveillés à l'aube, nous avons traversé le lac Inle dans sa longueur (60km) avec quelques couvertures sur le dos, car il faisait bien froid. Nous nous sommes rendus à l'un des marchés du lac où nous étions les seuls touristes et là encore, nous avons eu droit à de magnifiques images.

C'est sur ce lac que les pêcheurs inthas ont inventé une nouvelle manière de ramer en se tenant debout sur une jambe et en ramant avec l'autre afin d'avoir les mains libres pour manier leurs filets. Spectacles uniques d'échassiers humains plantés au bout de leur pirogue dans la brume matinale. En mettant pied à terre, nous avons également eu la chance d'observer les chars à boeufs amener les marchandises destinées à la vente au marché.

On a même découvert les casinos locaux : des dés géants lâchés au milieu d'une foule de parieurs qui rêvent de faire fortune et tentent de divertir leur quotidien une fois par semaine.

Nous avons goûté à quelques spécialités locales, à même le sol, préparées par des mamies un peu flétrie par le temps et la vie de la campagne ... et en plus on a pas été malades ! Notre estomac ne semble plus aussi fragile qu'au début du voyage ! Peut-être que Tatiana pourra enfin manger la nourriture de la cafétéria de l'hôpital en rentrant ;-)

Dans l'après-midi, nous avons laissé Philippe et Cécile rentrer en pirogue, alors que nous prenions possession de notre bungalow sur pilotis (Shwe Inn Tha) réservé pour cette occasion. Merci aux thaïlandais d'avoir bloqué l'aéroport de Bangkok, nous avons eu l'hôtel quasiment pour nous tout seul. Cadre paradisiaque, bungalow exceptionnel ... ça fait du bien de se retrouver dans un peu de luxe de temps en temps. D'ailleurs, on remarque que plus le temps passe, plus on a besoin de confort.

Après cette petite pause, nous sommes redescendus de notre nuage. Une journée de visite sur le lac et dans les terres pour découvrir différents types d'artisanats (fabrique d'ombrelles, d'extraction d'argent, de soie, de papier saa, ...) et le fameux monastère des chats sauteurs où les moines apprenaient aux chats à sauter à travers un cerceau, qui n'est plus aujourd'hui qu'un attrape touristes supplémentaire.

Retour à la capitale en avion avant de repartir pour une dernière visite au Myanmar.

mercredi 24 décembre 2008

Luang Prabang

2 jours dans chaque ville, tel était notre planning pour le Laos, et Luang Prabang est la dernière visite du pays. Après avoir subi les 7 heures de route depuis Vang Vieng, nous avons décidé de nous préserver des 36 heures de galère routière qui nous sépare de Hanoï en prenant l'avion. Ben oui, c'est notre cadeau de Noël, car c'est ici que nous festoyons la naissance du ptit Jésus qui n'est pourtant pas très présent dans ces contrées bouddhistes.

La ville est très sympa, avec tout se qu'il faut pour satisfaire nos estomacs, ainsi que nos potentielles envies d'achats compulsifs.

Nous n'avons pas dérogé aux traditionnelles visites en commençant par la grotte du Bouddha à 1h30 de bateau de la ville. On a donc pu se les cailler, car ici, au coeur des montagnes, il fait bien plus froid et le pull est de rigueur pour éviter d'avoir la goutte au nez en permanence. En plus, nous avons eu droit à notre premier jour de grisaille en Asie, le jour de Noël. Cependant, on ne s'est pas laissé abattre, car nous avons été manger dans l'un des meilleurs restaurant de la ville, La Cave des Châteaux, un resto gastronomique français bien évidemment. Un menu avec plusieurs plats raffinés et surtout du foie gras avec des tranches de pains d'épice, un vrai régal.

Nous partons le 27 décembre pour Hanoï et passerons sûrement le réveillon dans la baie d'Halong ... on sait, il y a pire, mais pour l'occasion on en profite pour vous souhaiter un joyeux Noël, ainsi que nos meilleurs voeux de santé et de bonheur pour l'année 2009.

On tâchera de continuer à vous saoûler avec nos histoires de voyage sur le blog, et en direct une fois que l'on sera de retour aux bercailles, ne vous faites pas de soucis pour ça !

lundi 22 décembre 2008

Vang Vieng

Le 22 décembre nous avons pris le VIP bus pour les touristes qui relie Vientiane à Vang Vieng (4h de route). Le bus était une vraie croûte et on s'est demandé ce que pouvait être un bus non VIP.

Vang Vieng est un grand village bordé d'une rivière et d'un paysage montagneux. On y trouve tout ce qu'il faut pour les touristes qui veulent faire la fête. On en a profité pour partir en excursion d'une journée orientée vers les sports nautiques. Déplacement en mini-bus pour aller visiter des grottes. L'une d'elle n'est accessible que par une rivière souterraine que l'on remonte comme des vrais aventuriers, le cul dans l'eau froide, assis sur une vieille chambre à air de camion.

Après un bon lunch, nous avons pris un cayak double pour descendre la rivière jusqu'à Vang Vieng. Nous avons bien fait de choisir cette option, sinon nous aurions du le faire avec la fameuse chambre à air de camion, « tubing » en anglais, et vu le peu de courant, la descente aurait été longue et fastidieuse.

Le clou de la descente est de découvrir les multiples bars de débauche qui jonchent les rives. Des cahutes en bambous, avec une sono à vous perforer les tympans, de l'alcool à ne plus savoir comment l'on s'appelle, et des installations pour les jeunes en manque d'émotions fortes. De quoi nous faire regretter de ne pas avoir 10 ans de moins. J'ai bien sûr testé les installations sportives à disposition, en commençant par le toboggan. Celui-ci ressemble furieusement au tremplin du saut à ski, sauf que l'atterrissage s'effectue en force dans la rivière. Sans parler des multiples sauts de tarzan où les meilleurs bars se disputent le challenge du saut le plus haut accroché au bout d'une corde pour se prendre la plus belle des gamelles.

Je ne vous explique même pas les courbatures que j'avais le lendemain. J'ai bien morflé en constatant que ma condition physique n'était plus vraiment au sommet ;-)

vendredi 19 décembre 2008

Vientiane

Nous avions déjà fait notre visa pour le Laos à Bangkok (même si on peut très bien le faire à la frontière), ce qui nous a permis de passer les deux douanes qui se situent aux extrémités du Pont de l'Amitié qui sépare la Thaïlande et le Laos.

Nous sommes donc arrivés à Vientiane, capitale du Laos, frais et dispos pour découvrir cette nouvelle ville et ce nouveau pays. Ici, tout est légèrement plus cher qu'en Thaïlande et nous avons même eu du mal à trouver facilement et rapidement un hébergement correct à bon prix. Bon, le fait d'arriver un samedi, jour où les gens viennent faire la fête à la capitale, n'a pas forcément aidé nos affaires.

Le centre ville n'est pas immense et on peut aisément parcourir à pied les distances qui séparent les principales attractions de la capitale. On a bien rit en voyant l'influence française encore en vigueur dans le pays. On y trouve énormément d'inscription dans la langue de Molière notamment sur les édifices publiques et les différentes enseignes qui bordent la route.

Nous avons visité les 3 principaux monuments tranquillement en une matinée, après avoir pris un excellent petit-déjeuner à la baguette française (ça fait du bien de retrouver du bon pain). On s'est d'abord baladé du côté du plus vieux temple bouddhiste de la ville n'ayant pas été détruit – Vat Sisaket (cela dit, on commence à être blasés par les temples), puis avons continué vers l'Arc de Triomphe local - Patuxay, avant de terminer au monument le plus connu du Laos, la Stupa That Luang.

Le Myanmar reste pour l'instant encore l'indétronable pays qui consomme le plus de peinture d'or.

On a profité de cette ville sympathique pleine de bons petits restos à l'occidentale avec une nourriture de qualité pour se faire exploser la panse. On a également testé les massages locaux. A savoir, qu'ils sont autant décontractant que les massages thaïlandais ;-)

mercredi 17 décembre 2008

Sukhothaï

Taxi jusqu'au terminal des bus, pour partir à Sukhothaï (6h de bus pour changer), ancien royaume le mieux conservé de Thaïlande.

On a trouvé une ghesthouse dans la verdure avec un très bon restaurant, dans la nouvelle ville de Sukhothaï, le Banthaï Guesthouse. On a pris la navette le lendemain matin pour aller découvrir les ruines. On a loué un vélo avec double selle pour que Tat puisse faire la princesse et reposer son genou encore meurtri. On avait lu tout un blabla comme quoi il fallait se lever tôt pour découvrir les ruines sans les hordes de touristes, mais même après notre grasse mat' on était quasiment seul sur le site, et en deux heures on avait fait le tour.

L'endroit est paisible et les ruines sont encore entourées de douves et de bassins aux fleurs de lotus, laissant imaginer la grandeur du royaume de l'époque.

Nous avons passé encore une nuit sur place avant d'entammer notre marathon des transports pour rejoindre Nong Khaï à la frontière du Laos. On a commencé en tuktuk moto, le songathew (une sorte de moto qui pousse une charrette et pas le contraire comme d'habitude) pour rejoindre la station de bus, puis avons sauté dans un bus local pour Phitsanulok (1h de trajet) ou nous avons pris un bus en meilleur état jusqu'à Udon Thani (7h), puis encore un autre jusqu'à Nong Khaï (1h).

Nong Khaï, ville frontière au bord du Mékong à 20km de Vientiane, recèle de guesthouses où les voyageurs se reposent avant ou après le Laos. Nous conseillons vivement Mut Mee Garden Guesthouse qui contient tout ce que le routard peut souhaiter avec en plus un joli bar-restaurant ouvert sur le Mékong qui donne envie de se prélasser.

vendredi 12 décembre 2008

Bagan

Nous continuons ensuite notre exploration du pays en prenant un bus local sur la route défoncée qui relie Mandalay à Bagan, la cité aux 2'000 pagodes. Shaker de 8h, il faut bien secouer sinon la pulpe elle reste en bas (merci Alain, c'est pas faux !).

On s'attendait à une ville et nous n'avons trouvé que quelques villages au milieu d'un champs de pagodes qui s'étend à perte de vue. Ouaaaah, on était dans un film. Comme des Indianas Jones qui découvrent un cité perdue, mais sans notre fouet, le SM c'est pas pour nous. Durant des siècles, chaque souverain a ajouté une ou plusieurs construction au sein de cette immense plaine pour que nous puissions aujourd'hui admirer les vestiges, pour la plupart encore intacts, d'une civilisation qui nous semble encore bien vivante. A part les voitures d'avant guerre, il nous semble que le mode de vie n'a pas du évoluer beaucoup depuis quelques siècles.

Nous avons entamé notre première journée par une balade en calèche afin de se donner un aperçu des pagodes les plus impressionnantes. Ici, encore très peu de touristes qui constituent l'unique cible sur lesquels les petits vendeurs de souvenirs en surnombre se jettent avidement comme une meute de loups affamés sur un steak bien saignant.

Un peu chiant, il faut le dire, mais toujours le sourire et très sympathiques. On sent que le business ici devient difficile faute de clients. Les stands regorgent de marchandises et les marchands cassent les prix prêts à s'entre-dévorer entre eux. C'est bien la première fois que l'on avait presque honte d'avoir négocié à des prix qui nous semblaient trop bas.

Nous avons dormi au Golden Village Inn, dans une petite résidence constituées de bungalows. Au sein de Nyang Oo, l'un des villages du coin, super spot, avec les infrastructures minimum pour le tourisme : location de vélo, resto propre avec génératrices à cause des coupures de courant de tous les jours (10h d'électricité maxi par jour et pas toujours dans les moments les plus utiles), web qui fonctionne quand le gouvernement ne coupe pas la ligne, et, forcément, quand il y a du courant, ...

Le jour suivant nous avons loué des vélos pour visiter à notre rythme et à notre gré ce lieu magique. De pagode en pagode, nous avons sillonné la plaine par une douce chaleur que l'on ne supportait que sous l'ombre des arbres et grâce à la petite brise procurée par la vitesse fulgurante de nos deux roues.

Lors de la dernière journée dans le coin, nous avons pris une excursion pour aller au Mont Popa (à côté du Mat Moman). Nous avons fait la connaissance de quelques personnes très chouettes et avons même pu constituer une petite communauté francophone sans français, entre belges, luxembourgeois (les premiers depuis le début du voyage, on a de la chance) et suisses. Cependant, nous ne recommandons pas cette excursion. C'est la visite d'un temple au sommet d'une montagne peuplée de singe (des vrais) bien mal éduqués. En gros , ça se transforme en parcours du combattant à pieds nus (site sacré oblige) entre les déjections des primates un tantinet agressifs à notre goût.

Heureusement, on a pu se remettre de nos émotions en rentrant avec une bonne bouffe, bonne bière, bon délire avec nos nouvelles connaissances, on était bien. Tellement bien que nous n'avons pas voulut nous taper 14h de route shaker pour aller jusqu'au Lac Inle et avons acheté des billets d'avion pour le lendemain.

Mandalay

Nous sommes donc partis le lendemain matin pour Mandalay en avion seulement quelques heures après avoir acheté nos billets. L'aéroport se trouve à 1h de voiture de la ville et nous nous sommes donc groupés avec Sven, un allemand, pour partager le taxi. Malheureusement, le « Royal Guesthouse » était complet et nous nous sommes donc rabattus sur le « E.T. Guesthouse » un peu moins sympathique, mais disposant d'un staff tout autant serviable.

On a élu notre QG bouffe au « Lashio Lay » dans un lieu typique et très propre où nous avons excellement bien mangé.

Question visites, on a loué un trishaw avec chauffeur qui pédalait pour nous, afin de faire le tour des principaux monuments de la ville. Le Grand Palais et quelques temples et pagodes absolument magnifiques. Le gouvernement fait payer 10$ par personne pour un billet qui permet plusieurs visites. Pas trop cher vous pensez, mais une vraie fortune pour un local. En un après-midi sur les sites touristiques nous n'avons vu qu'un seul touriste. C'est à la fois étrange et génial de se retrouver seuls blancs au milieu d'une population extrêmement gentille et serviable.

Côté sport, je me suis quand même tapé à pied les 1'700 marches qui montent au temple du sommet de la colline de Mandalay pour apprécier la vue. J'ai dû y prendre l'une de mes plus belles photos d'ailleurs.

Ici les gens sont très gentils avec les touristes. Tous vous sourient, saluent et engagent la conversation dans un anglais hésitant, mais bien meilleurs que la moyenne de nos compatriotes. Ils sont tous très curieux de savoir d'où l'on vient et contrairement à tous les baratins que l'on a pu entendre jusqu'ici, ceux-ci sont sincères ... pour preuve, ils ne veulent rien nous vendre. C'est juste qu'ils sont fondamentalement sympas.

Les gens de l'hôtel nous servaient d'office du tourisme et nous organisaient pour quelques dollars nos futurs transports ou les excursions sur mesure. Nous avons loué pour 20$ la journée un mini pickup Mazda (que j'aurai d'ailleurs bien voulu ramener en Suisse) avec chauffeurs pour nous conduire dans les anciennes cités royales qui encerclent Mandalay.

Journée haute en couleurs, pleines d'images, de senteurs et de rebondissements. En résumé : fabrique de feuilles d'or, fabrique de feuilles de bambous (pour contenir les feuilles d'or) – retour à l'âge de pierre, sculpteurs de bouddhas en marbre, tisseurs, sculpteurs sur bois, repas des moines dans un monastère encerclé par les touristes (l'horreur, on est parti de suite), Amadapura et son pont en tek de plus d'un km, pirogue, calèche pour découvrir les temples d'Inwa, grimpette sur la colline aux pagodes de la ville de Saraing, ...

Ici c'est un retour aux sources. Les gens n'ont pas de machine et se tapent tous les travaux à la mains, y compris la construction des routes ... c'est assez impressionnant à voir d'ailleurs. Les enfants, les femmes et les hommes transportent sur leur tête des tonnes de gravas et font cuire le goudron au bord de la route dans de grandes marmites avant d'en enduire le sol, bonjour les vapeurs toxiques.

C'est le pays avec les pires routes que nous avons connues jusqu'ici et même la Bolivie est reléguée en deuxième position. Ici, il n'y a que les pagodes qui sont entretenues grâce aux offrandes du peuple et du gouvernement pour se faire bien voir de la communauté bouddhiste. Si les mêmes efforts étaient dispensés sur les infrastructures publiques, il est probable que ce magnifique pays comblerait facilement l'écart d'évolution avec ses voisins du sud-est asiatique.

Si le bouddhisme est un courant de pensée, ici c'est une religion, une école, un refuge pour les plus démunis et une véritable institution qui fait vibrer le pays de tout son être. Impressionnant et étrange sentiment de découverte d'un monde à part qui remet en cause les acquis inculqués à travers notre éducation.

Thailande du Nord

Nous avons donc terminé notre tour dans le nord de la Thailande en passant par Chiang Rai et le fameux Triangle d'Or. A Chiang Rai, nous conseillons vivement de loger au Chat House, même s'il n'y a pas trop de chats, qui se trouve être une chouette guesthouse aux prix cassés, et qui plus est tenue par un suisse qui arbore fièrement les écussons des cantons de son pays natal. Chiang Rai est une très bonne base pour découvrir le Triangle d'Or. Des tonnes d'agences vous proposent des excursions, mais malgré tout ce que l'on vous racontera, sachez que l'on peut parfaitement y aller avec les bus locaux pour quelques baths. On vous conseille d'y visiter le « Hall of Opium » magnifique musée très complet créé par la famille royale, à ne pas confondre avec le musée de l'opium. Sinon, à par la vue sur le Mékong et les 3 pays réunis, il n'y a pas grand chose à voir. Faites simplement attention aux horaires des bus, sinon vous risquez de vous retrouver coincé du côté de Soap Ruak.

Le lendemain, nous nous sommes tapés une douzaine d'heures de bus pour revenir à Bangkok. Nous avons été un peu coincé dans les embouteillages causés par les manifestants, mais avons eu encore la chance de pouvoir décoller pour Yangon le 25 novembre de bonne heure.

dimanche 23 novembre 2008

Yangon

Après quelques détours pour atteindre l'aéroport de Bangkok, nous sommes arrivés à bon port et avons eu la chance, une fois de plus, de pouvoir profiter d'un salon VIP (merci Mat) pour nous restaurer avant de prendre notre vol à l'aube.

Arrivée à 8h30 à Yangon ... dans un autre monde. A peine passé le seuil asceptisé de l'aéroport que l'on est déjà transporté. Les hommes portent des jupes et chiquent un espèce de tabac rouge, le bétel (comme en Inde), qui colore les dents et les routes par la même occasion grâce à leurs crachats-raclement-de-gorge dégueulasses permanents. Tant pour les hommes que pour les femmes d'ailleurs. Ca leur donne un sourire de dracula édenté, car la plupart d'entre eux ne peuvent pas prétendre faire un jour partie des pubs pepsodent.

Les femmes quant à elles, s'étallent une sorte de pâte jaune sur le visage pour se protéger du soleil, le tanaka (poudre de racine mélangée à de l'eau). On y découvre toute une palette de dessin au gré de leur humeur.

Une autre petite anecdote concernant la conduite : ils roulent apparemment comme nous à droite, mais ils ont des voitures japonaises avec le volant à droite comme dans les pays où ils conduisent à gauche ... vous me suivez ? Et comme de toute façon ils conduisent tout ce qui roulent encore, peu importe où se trouve le volant.

Nous sommes donc arrivés en taxi dans cette grande ville un peu sale et grouillante de vie où la multitude de pagodes brillent de mille feux sous l'éclat du soleil. On a trouvé un hôtel, bien, mais pas top, dans l'une des petites rues du centre, le Beauty Land II Hôtel. On en a profité pour visiter la pagode de Sule en plein milieu du giratoire qui marque le centre de la ville. On était sous le charme. On était là, à se balader à pieds nus au milieu des pélerins qui venaient se recueillir devant les différentes statues de bouddha, c'était chouette.

On a fait ensuite le tour des quelques agences de voyage du centre avant de se rendre en taxi à l'agence Gulliver Travel (www.gulliver-birmanie.com). On hésitait à louer une voiture avec chauffeur pour 12 jours (~700$), mais en discutant avec Franck (un français très sympa), nous avons appris que les routes étaient en piteux état après la mousson et que les heures de voyage risquaient d'être éprouvantes. Nous avons donc planifié le tour suivant : Yangon-Mandalay en avion (1h de vol au lieu de 19h de bus), Mandalay-Bagan en bus (8h de bus), Bagan-Heho-Lac Inle et Lac Inle-Yangon.

Nous avons donc quitté Yangon à peine 24h après être arrivés. Nous avons juste eu le temps de découvrir la vie nocturne qui se déroule sur le trottoir à la lueur des bougies, car dans toute la Birmanie, l'électricité n'est pas permanente et le pays subit plusieurs coupures de courant par jour sans avertissements préalables selon les caprices du gouvernement. On s'habitue donc très vite au doux ronronnement des immenses génératrices d'avant guerre qui campent devant les différents établissements. Et ça se passe dans la capitale ! On vous laisse donc imaginer le reste ... vive les lampes de poche !

dimanche 16 novembre 2008

Chiang Mai

Après 15h de train-couchettes, nous sommes arrivés à destination. Les trains ne vont vraiment pas vite dans le coin. Nous nous sommes mis en quête d'un hôtel et avons atterris dans une auberge du nom de « Same Same 2 », car la fameuse Julie Guesthouse était pleine à craquer. Les prix ici sont moitiés moins chers qu'à Bangkok (11 CHF pour une chambre double avec sdb).

Nous avons visité un peu la ville, puis j'en ai profité pour me faire faire des costumes ... ben oui, on ne sait jamais, ça peut toujours servir en rentrant … sur un malentendu je pourrais me retrouver derrière un bureau.

On a visité le Night Bazar qui recèle de babioles adorées des touristes et avons profité de tester les bioubious locaux pour nous remplir la panse.

On a effectué un cours de cuisine thaï sur une journée avec 6 plats à choix par personne à l’école « Pad Thai ». On s'est bien éclaté en commençant le cours au marché pour acheter les produits frais avant de nous atteler aux fourneaux. A la fin de la journée, on en pouvait plus. Notre ventre allait éclater, car nous mangions tout ce que nous cuisinions, mais ça valait le coup.

Nous sommes aussi partis en trek de 2 jours dans les collines à l'ouest de Chiang Mai, direction Myanmar. Un groupe sympa composé de 3 autres couples : espagnols, hollandais et chinois (le dernier est resté un peu à part). 1h30 de pick-up avant la visite de villages pour touristes (style Ballenberg, mais avec les indigènes en plus) avec différentes ethnies, comme les femmes-girafes, les karen, et bien d'autres dont j'ai déjà oublié le nom. En fin de compte ça faisait un peu tristounet, car on aurait dit un zoo humain.

Nous avons eu droit au lunch avant d'entamer 3h de grimpette en pleine jungle … on a plus d’entraînement. Tout ceci pour arriver à notre campement à côté d'un village de paysans. Le soir, ils ont tué le poulet devant nous pour nous préparer à manger ... au moins c'était frais ! Logement très simple (voir les photos) et une nuit relativement calme. On a par contre eu de la chance, car 2 semaines avant le thermomètre oscillait entre 0 et 5°C.

Le lendemain, nous avons encore marché, mais en descente cette fois-ci, pour aller faire une balade en éléphant. Très cool, juste un conseil : ne pas être en short pour monter à cru derrière la tête de la bête, car elle a le poil dru et ça pique !

On a ensuite continué la balade où le guide nous a montré comment trouver une mygale enterrée dans son terrier, lui enlever ses crochets à venin, la tuer, puis la faire cuire sur un sentier de randonnée juste assez large pour laisser passer une personne. Au début, on était plutôt réticent à goûter ce truc et on ne prenait pas le guide au sérieux, mais pour finir on s'est quand même laissé tenter. Ben, à notre grand étonnement ce n'est pas si dégueulasse ... et tout se mange. Puis, on s'est arrêté pour manger un vrai repas sans truc bizarre dedans.

L'après-midi était sous le thème de l'eau, car nous avons été faire du rafting, puis du bateau dans une espèce d'embarcation en bambous qui flottait péniblement à 20cm sous la surface. Petite glace bien méritée pour terminer, puis retour à Chiang Mai.

Belle excursion avec l’agence de voyage Panda Tour où l'on s'est vraiment bien marré pour moins de 50 CHF par personne ... qui dit mieux ?

Vous pouvez trouver dès aujourd'hui toutes les photos des Fidjis, de Sydney et de la Thaïlande sur le blog. En plus si vous regardez bien dans la colonne de gauche, on y a fait quelques petites modifs ...

Aujourd'hui, le 21 novembre, nous partons pour Chian Rai dans le but de visiter le Triangle d'Or qui marque la frontière de la Thaïlande, du Laos et du Myanmar (ex-Birmanie). Plaque tournante de l'opium qui constitue l'or blanc tant convoité dans cette région.

Le 25 novembre, nous prenons l'avion pour Yangon au Myanmar l'un des pays les plus fermé du monde. Nous avons entendu qu'internet y est pratiquement inexistant et que les téléphones mobiles sont soumis à autorisation du gouvernement (que nous n'avons pas bien sûr). Ne vous inquiétez donc pas si vous ne recevez pas de news !

Tat va passer son anniversaire dans ce pays qui semble être magnifique et préservé. Nous rentrons le 9 décembre à Bangkok pour la suite du voyage.

samedi 8 novembre 2008

Bangkok

Nous sommes arrivés dans la capitale de la Thaïlande le 8 novembre et y sommes restés quelques jours pour prendre nos marques. Nous avons pu commencer nos premières négociations asiatiques à 1h du matin avec le chauffeur de taxi qui ne parlait pas un mot d'anglais et qui nous emmenait au centre ville.

On nous avait recommandé l'hôtel Rambuttri Village Inn avec piscine sur le toit, très bien situé au coeur du quartier des backpackers (merci aux autrichiens rencontrés aux Fidjis). Ici, même tard, la vie bat son plein et nous avons pu avoir l'une des rares chambres avec ventilo pour moins de 20 CHF (toutes les autres étant avec AC et plus chères).

On en a profité pour décompresser et se balader à notre rythme dans cette gigantesque fourmilière de 10 millions d'habitants. On peut utiliser un tuk-tuk (moto à 3 roues avec banquette et toit à l'arrière) pour se déplacer, mais on s'aperçoit vite qu'avoir la tête au niveau des pots d'échappement en pleine circulation n'est pas vraiment top. Pour le même prix, on préfère les taxis-meter (il faut bien demander taxi-meter au chauffeur, sinon celui-ci vous fera payer plus cher sans enclencher le compteur) qui nous préserve de la pollution, de la chaleur (clim oblige) et de la conduite sportive des chauffeurs de tuk-tuk.

Les soirées étaient très chouettes dans notre quartier, car nous avions des restos, des bars et des cybercafés juste en bas de l'hôtel. Nous avons eu l'occasion de rencontrer un groupe de 3 français (Laurent, Camille et Christophe) qui font du business depuis quelques années avec des produits thaïlandais importés en France. Grâce à eux, habitués du coin, nous avons pu redécouvrir les crêpes au chocolat et les cocktails à bon prix.

On a également eu la chance de retrouver des ptits genevois, Yannick et Alexandra, qui venaient passer leurs vacances. On en a profité pour se faire une croisière sur les canaux de Tonburi tout en s'arrêtant pour visiter un espèce de zoo qui faisait peur à voir, avec show de serpents plutôt impressionnant, des quartiers pauvres et des temples. On les remercie d'ailleurs en passant d'avoir joué aux facteurs last-minute.

Après leur départ, nous avons continué la visite de la ville avec notamment le Bouddha Couché et le Grand Palais. Ce dernier est absolument grandiose et je me suis gavé avec les photos. J'ai peut-être même abusé avec toutes celles que j'ai mis sur le blog ... à vous de juger.

Nous avons du prendre pas mal de temps pour nous renseigner sur les différentes paperasses administratives à remplir pour faire nos différents visas. A savoir qu'il faut 6 jours ouvrables et environ 70 CHF pour faire un visa pour le Myanmar et 2-3 jours ouvrables pour un visa pour le Laos à 50 CHF. Nous étions donc content d'avoir prévu large avec le timing de notre vol pour le Myanmar. Sur les conseils de l'ambassade Suisse, nous avons laissé une agence de voyage se charger de tout ça pour nous.

Comme nous avions une intervalle de 2 semaines avant notre prochain vol, nous avons étudié différentes alternatives d'escapades sans sortir de Thaïlande ... eh oui, nous n'avions pas de passeports et donc pas la possibilité de sortir du pays.

Nous avons hésité à nous taper 14h de voyage pour aller faire la bamboule à la fullmoon party du 12 novembre sur une île au nord de Ko Samui, mais au vu de la météo peu clémente (la mousson se terminait par là-bas, nous avons préféré rester plus proche de Bangkok. Nous avons assisté à la fête des lumières (Loy Krathong Festival), puis avons porté notre choix sur l'île de Ko Samet. Une petite île passablement touristique au sud de Pattaya et à environ 5h30 de trajet de Bangkok (bus et bateau).

Nous sommes donc arrivés un vendredi après-midi à Ko Samet sans réservation. Nous avons suivi les bons conseils du guide du routard, mais les hôtels sélectionnés étaient pleins. Nous avons donc marché avec nos gros sacs pendant un petit moment avant de trouver un hôtel qui nous plaisait sur une petite plage de sable. Chambre avec ventilo correcte, mais sans plus avec par contre une terrasse magnifique les pieds dans le sable.

On a profité de bien manger et de bien boire en se prélassant dans ce petit coin encore moyennement préservé. Malheureusement, le samedi, nous avons vu arriver sur les plages avoisinantes les hordes de touristes, même locaux, qui venait passer le week-end sur l'île ... fini le calme.

On est reparti le lundi matin pour Bangkok et avons réserver directement un train de nuit pour Chiang Mai. Suite au prochain épisode.

samedi 1 novembre 2008

Du côté des koalas

Nous sommes donc arrivés à le samedi 1er novembre vers 23h à Sydney. L'aéroport était vide. Plus un shuttle, que quelques taxis qui attendaient les clients qui tardaient à venir. On a donc sauté dans le premier taxi et avons mis 45 minutes pour rejoindre le centre ville, car vous savez quoi ... il y avait de la circulation !!!

C'était un truc de fous, les rues étaient bondées de monde. On ne s'y attendait pas trop, même si nous logions dans le quartier festif de Sydney, Kings Cross. Entre les midinettes qui se pressaient à la porte des bars et des discothèques, et les professionnelles qui travaillaient pignon sur rue, nous aurions pu croire à une crise du tissu, car celles-ci étaient à peine plus vêtues qu'à la plage. J'ai bien essayé de prendre des photos pour illustrer mon récit, mais en vue d'éviter un scandale conjugal j'ai été sommé de m'en abstenir.

Nous logions donc au D Lux Budget Hotel, au centre d'un quartier vivant. Notre chambre était calme et propre ... eh oui, on y croyait pas non plus vu les alentours, mais c'est possible.

Nous avons pu profiter de Sydney dans toute sa splendeur en nous baladant tout le dimanche avant de retrouver Yvan et Valérie (le couple de français rencontré en Polynésie et revu en Nouvelle-Zélande). Nous avons passé deux jours avec eux avant de continuer notre semaine en solo.

Voici un avant goût de nos virées : le magnifique aquarium et le mini-zoo de Darling Harbour, la Sydney Tower, un concert de Mozart à l'opéra tant réputé pour son architecture en forme de coquillage, une rando dans les BlueMountains (à 2h de train de la ville), une balade à Manly Beach et une mini virée à Bondy Beach qui s'est terminée sous la pluie.

En gros, Sydney est une ville où il fait bon vivre, on y trouve de l'excellente viande, du bon pinard et de sa température parfaite pour un printemps qui ne ressemble pas à ceux de chez nous.

La suite se déroule à partir du 8 novembre avec notre arrivée au pays du sourire ou des ping-pong shows pour ceux qui préfèrent, soit la Thaïlande pour ceux qui n'avaient rien compris.

vendredi 31 octobre 2008

Fin de séjour à Nadi ...

Il nous restait donc 3 jours aux Fidjis avant de partir à Sydney et je me vois obligé de faire un dernier article sur les îles pour vous conter quelques mésaventures.

Nous avions pour habitude de vous informer sur les bons plans dans chaque lieu visité. Cependant, sur ce coup ci, il faut que l'on passe sur certains points à déconseiller.

Premièrement, il ne faut pas réserver votre séjour avec une agence de voyage à l'aéroport, à part Awesome Adventures qui a le monopole concernant les ferries dans le groupe d'îles le plus abordable depuis Nadi. En effet, nous vous déconseillons l'agence de voyage Shiba Travel tenue par une certaine Vere. Celle-ci nous avait été indiquée sur le site d'HostelWorld après avoir effectué la réservation de notre première nuit à Nadi. Vere, dame locale tout ce qui a de plus sympathique avait oublié de nous effectuer une réservation sur l'une des îles, malgré les 30% d'acompte payés cash dans son agence.

A notre retour des îles, je n'ai réussi qu'à lui récupérer 50% de la somme due en convenant que les 50% restant me seraient remis le jour de notre départ. Le hasard comme par hasard, le jour 'J' arrivé (seulement 48h plus tard avec entre deux une autre mésaventure avec un loueur de voiture), l'agence était fermée et personne ne répondait au téléphone. Après quelques recherches, nous avons quand même trouvé une personne qui faisait plus ou moins partie de l'agence, qui nous a ouvert la porte. Bien sûr cette personne n'avait pas d'argent et n'avait reçu aucune consigne. Elle a donc grappillé de la monnaie dans les tiroirs pour me la remettre, sans éponger le montant total de la dette.

Marre de nous faire tordre à tous les coins de rue, je suis parti le téléphone sans fil de l'agence sous le bras en faisant passer l'information que je ne le volais pas, mais que celui-ci pourrait être récupéré après la douane auprès des autorités compétentes que j'allais de ce pas informer.

Ayant attiré pas mal l'attention et sous le regard ébahi des locaux, Tom, Priti et Tat, je suis parti tranquillement dans le hall de l'aéroport avec le téléphone dans la main. Je me suis arrêté à l'office du tourisme pour demander un formulaire de plainte, puis celle-ci a fait venir la police du tourisme. La nana de l'agence a tellement dû flipper qu'elle est arrivée en courant avec la somme manquante dans la main pour récupérer le téléphone.

J'étais mort de rire et ne me suis pas fait prier pour leur faire une excellente pub.

La deuxième mésaventure, concerne une location de voiture. Avec le couple d'anglais, nous avions décidé de louer une voiture pour deux jours afin de silloner l'île principale. Nous nous sommes arrangés avec l'hôtel et avons pu monnayer un bon prix à une société indienne pour une voiture qui avait déjà un peu vécu. Après 300km de balade, toujours du mauvais côté de la route pour nous, le pot d'échappement s'est fendu avant de pendre sous la voiture et de râper sur tous les dos d'âne (et il y en à beaucoup sur cette île).

En bons clients qui n'avaient pas commis de faute, nous sommes retournés directement à l'agence. Celle-ci ne pouvait rien décider sans le chef et nous a prié de retourner à l'hôtel pour qu'il vienne changer la voiture en début de soirée. Personne n'est venu avant le lendemain matin, ce qui nous a permis de boire quelques petites bières en vociférant sur la plage.

Le lendemain, l'agence voulait nous faire payer la réparation du pot d'échappement, mais nous a quand même changé de voiture. J'ai dû gueuler comme j'avais rarement gueulé devant un prestataire de services de mauvaise foi ... pas facile quand on vient de se faire tirer du lit à 7h du mat d'ailleurs.

Après avoir fait 500m avec la 2ème voiture, j'entendais un bruit bizarre qui persistait et nous avons découvert un trou dans le pneu gros comme une pièce de 5 CHF. Retour à l'hôtel et contact avec l'agence. Nous n'avons rien pu récupérer comme argent, mais nous avons pu utiliser la 1ère voiture réparée pour nous rendre en ville et à l'aéroport. L'agence déconseillée, P.V.V. Rental, m'a rendu l'empreinte de carte de crédit en échange de leur voiture à l'aéroport, ce qui m'a passablement motivé pour le coup de l'agence de voyage.

En résumé, attention les fidjiens ne sont pas riches et ceux qui effectuent du business avec les touristes tentent de les tordre sans remord..

Nous pouvons par contre vous conseiller de ne pas rester à Nadi, mais de réserver au Beach House Hotel à 2h de la ville. Un vrai petit paradis loin de tout, mais avec tout ce qu'il faut pour bien profiter avant de s'en aller sur les îles (transfert inclu).

Si toutes fois vous n'avez pas assez de temps et devez loger sur Nadi, nous vous conseillons le Travellers Beach Hotel à NewTown Beach juste à côté de la ville et relativement proche de l'aéroport.

A bon entendeur, salut !

jeudi 30 octobre 2008

Bula ! ça veut dire bonjour en fidjien

Nous sommes arrivés à l'aéroport de Nadi en fin d'après-midi. Nous n'avions réservé que la première nuit et avons profité de trouver une agence de voyage pour organiser nos prochains jours sur les îles. Nous avons pris le Bula Pass qui nous offre la possibilité de prendre le bateau tous les jours pendant une semaine pour nous déplacer d'île en île. Notre agent de voyage nous a proposé les stops et comme nous ne connaissions rien, nous avons signé après avoir contrôlé que le package correspondait à notre budget. 3 îles en plus de l'île principale, soit Nacula, Naviti et Wayalailai.

Il faut savoir qu'aux Fidjis, on ne peut pas s'organiser comme en Polynésie, car sur les îles il n'y a pas de magasins, mais uniquement des hôtels et des petits villages très rusitques et pas développés du tout. Donc l'hôtel comprend forcément la pension complète si on ne veut pas crever de faim.

Viti-Levu est l'île principale des Fidjis (capitale : Suva) où vit environ 75% de la population. A Nadi, l'une des plus grande ville de l'île, nous avions réservé un hôtel en dehors de la ville dans un coin nommé New Town Beach. Nous étions les seuls hôtes, donc bien tranquilles. Nous avons eu une petite nuit avant de prendre le bus à 7h du matin pour nous rendre au port et partir pour 5 heures de bateau.

Après avoir connu la Polynésie, il est difficile d'apprécier les autres îles à leur juste valeur ... on est inévitablement déçu même si certains coins sont loin d'être moches.

Nous avons donc commencé par passer deux nuits sur l'île de Nacula (la plus au nord du groupe d'îles que nous visitions) au Safe Landing Resort. Un magnifique endroit situé sur une langue de sable entre un lagon et une plage. Nous avions un nouveau bungalow avec tout le confort nécessaire, sauf l'électricité qui pouvait faire défaut lorsque la génératrice n'était pas en fonction. Nous avons rencontré un couple d'anglais que nous n'avons pas cessé de retrouver pendant une semaine. Il y avait également un couple d'autrichiens avec une petite fille de 4 ans qui faisaient un tour du monde d'une année ... comme quoi, même avec des ptiots c'est possible.

A quelques minutes de cette île, nous avons pu nous rendre en bateau sur la plage du film Blue Lagoon pour faire un peu de snorkelling et lézarder sous un soleil de plomb.

Nous avons ensuite continué sur l'île de Naviti pour 2 jours au White Sandy Beach Resort que nous ne recommandons pas aux personnes n'ayant pas d'affinités spécifiques avec les bonnes grosses araignées, les geckos et autres nuisibles. Les burés (nom local pour bungalow) sont très basiques, du genre un toit de chaume et de feuilles de palmier posés sur 4 murs avec une douche à l'extérieur. Après les quelques surprises avec la faune locale, nous étions contents de changer de lieu de villégiature pour nous rendre normalement sur l'île de Waya. Les points positifs sur cette île ont été : la nourriture, la gentillesse du staff et la rencontre avec un couple de canadien très chouette (pour les connaisseurs, il faut savoir que le BarFax d'Ottawa existe toujours ;-) ).

Lorsque nous étions sur le bateau, nous avons appris que notre prochain resort, Waya Sunset, était du même acabit que le dernier, youpie ! Nous nous sommes alors rapidement débrouillés pour changer de destination malgré l'acompte déposé et nous retrouver sur l'île de Wayalailai un peu plus au sud que la dernière. Super site à flan de montagne, dominant la mer où nous nous sommes retrouvés avec pas mal de personnes précédemment rencontrées. Nous avons bien dormi, bien mangé et bien bougé. On a même réussi à se lever à 4h30 pour monter à pied au sommet de l'île afin d'assister au lever du soleil.

Il y avait également un centre de plongée et Tatiana en a profité pour effectuer sa plongée d'introduction qu'elle a adoré. Elle peut donc maintenant se la péter d'avoir plongé aux Fidjis et songer à passer son brevet prochainement en Thaïlande.

De retour à Nadi le mecredi 29 octobre, nous passons les 3 jours qui nous reste en compagnie de Tom et Priti, le couple d'anglais rencontrés au début du séjour. Nous venons de tester la cérémonie du kava avec Robert, un genevois expatrié depuis 8 ans aux Fidjis. Le kava, ce n'est pas de l'alcool, mais une poudre de racine mélangée à de l'eau que tout le monde boit dans le même bol. A part anesthésier un peu la langue et les lèvres, je n'ai pas vraiment ressenti d'effets, même après le 8ème bol. Le goût ressemble un peu au jus des bâtons de réglisse à chiquer que nous achetions gamin au magasin de tabac du coin.

Prochaine étape à Sydney à partir du 1er novembre où l'on pourra revenir à un niveau de communication un peu plus soutenu que pendant ces dernières semaines.

La Nouvelle-Zelande en campervan

C'est presque 3'000km au compteur de notre Toyota Hiace équipé camping que nous terminons notre tour sur l'île Nord des kiwis. L'île Sud a été mise de côté par manque de temps.

Arrivés le 6 octobre à Auckland, nous avons passé une nuit sur place (Hotel Formule 1 tout confort) avant de partir avec un bus fun de la société Escape (seulement CHF 30.-/j). Direction la péninsule nord par un temps bien pourri, mais apparemment normal par ici. Nous avons pris 4 jours pour cette région et avons été rejoints par Valérie et Yvan (rencontrés en Polynésie), et Christophe le frangin de Valérie.

Dans les coins visités, nous pouvons relever :

  • Kawakawa pour sa glow-worm cave, soit une grotte avec un type de vers luisants bien d'ici qui nous donne l'impression de regarder un ciel étoilé,
  • Paihia et la Bay of Island, 144 îles qui ont vu arriver les premiers européens et lieu historique où le traité de Waitangi a été signé entre les anglais et les maoris pour créer ce qui est devenu aujourd'hui la Nouvelle-Zélande,
  • Cape Reinga, le point le plus au nord auquel nous pouvons accéder et la 99 miles Beach, route de plage assez dangereuse à cause de la marée,
  • Waipoua Forest, l'une des forêts les plus anciennes de l'île avec une ribambelle de Kauris, arbres géants (on a d'ailleurs dormi tout seul au milieu de cette forêt avec les lapins et les hérissons),

Nous n'allions dans les campings que lorsque la douche devenait nécessaire, mais au plus tard tous les 3 jours ;-). Il existe également des terrains de camping gratuits, dit DOC, qui propose des emplacements en pleine nature avec des commodités minimes.

Nous avons ensuite continué plus au sud pour visiter le centre de l'île qui a été le must de notre tour en NZ avec au programme :

  • Le village d'Hobbiton dans la petite ville de Matamata (où plusieurs scènes du film le Seigneur des Anneaux ont été tournées) et assister à la tonte des moutons,
  • Rotorua, ville située au bord de la faille qui traverse la NZ et qui recèle de cratères, de sources d'eau chaude et de bains de boue que nous avons pu visiter avec le beau temps. On y trouve également toutes sortes d'activités assez délirantes comme le Zorb (boule gonflable à double compartiment qui permet de mettre 3 personnes à l'intérieur pour descendre une colline ... on s'est bien marré même si c'était trop court – pareil que dans le film Opération Condor avec Jackie Chan). Nous avons également participé à un spectacle maori avec repas, Mitaï, que nous recommandons ; fait la fête au Lava Bar et dormi juste à côté de ce bar-discothèque en pleine ville dans notre bus ; et visité un site volcanique, Hell's Gate qui n'en vallait pas la peine.
  • Entre Rotorua et Taupo, le site volcanique de Waiotapu et Huka Falls, avec un joli petit coin DOC un peu plus loin,
  • Taupo pour son lac sympa avec vue sur le volcan Tongariro (ou Mt Doom pour les fans de cinéma),
  • Tokaanu pour ses sources d'eau chaude où il n'y a pas de touristes.

Nous avons ensuite tracé jusqu'à Wellington ... pour, à notre goût, pas grand chose. Le point majeur à souligner est le musée national Te Papa qui est absolument génial. Ils viennent d'installer une nouvelle technologie du genre « Minority Report » que nous pouvons tester ... c'est assez dingue. En gros, nous pouvons animer à plusieurs un écran géant avec toutes sortes d'images et de films. Le tout est à disposition ensuite sur le web classé par date et par heure.

Nous avons également été dormir à la sauvage au bord de la mer à Hudson Bay. Coin pas très tranquilles avec le va-et-vient des fêtards. En ville, nous avons pu par contre profiter un peu du web, car le reste du pays semble un peu limité au niveau internet. En effet, comme c'est une île au milieu de l'océan Pacifique les connexions sont encore chères et assez peu mises à la disposition du public en dehors des grandes villes.

Nous n'avons donc pas fait long feu à Wellington et sommes remontés plus au nord, quasiment au niveau du lac Taupo, mais un peu plus à l'ouest. En cherchant l'un de ces fameux emplacements DOC, nous nous sommes retrouvés en pleine forêt de Pureora du côté d'Ongarue. Après plusieurs dizaines de kilomètres sur une route chaotique, nous avons décidé de faire demi tour. C'est ici que nous avons rencontré un fermier qui nous a gentiment conseillé un endroit pour dormir sur son domaine. Il nous a même invité à venir boire un verre après le souper et à l'assister le lendemain dans son job ... trop cool !

Après une bonne soirée avec Gerrard, qui fêtait ses 52 ans, et Heather dans une ferme qui ressemble plus à une villa qu'autre chose, nous étions d'aplomb le lendemain pour une journée bien chargée. Au programme : chasser le sanglier (que nous n'avons pas pu faire à cause de la pluie), nourrir les 220 vaches et jouer aux bergers modernes en quad pour changer d'enclos quelques uns des 25'000 moutons, faire un tour pendant 3h sur une partie du domaine de Gerrard en passant dans des endroits incroyables (crêtes de montagne, rivières, forêts, ...). Il y avait même une piste d'atterissage au sommet d'une montagne pour l'avion qui vient déverser les pesticides sur le terrain ... un autre monde.

Nous avons pris congé de nos hôtes en fin de journée pour nous rendre à Waitomo. Un petit village au milieu de collines percées de multitudes de grottes. Nous avons même fait de la spéléo pendant un après-midi avec des rappels de 30m et une tyrolienne au milieu des stalactites ... bientôt les photos.

Fin des deux semaines en bus et retour à Auckland où nous avons terminé au théâtre de la ville pour voir le Fantôme de l'Opéra.

Le 22 octobre, date de nos 6 mois de voyage, soit la moitié du périple, nous partons pour les Fidji. A tout bientôt pour de nouvelles aventures.

lundi 6 octobre 2008

Moorea

C'est l'île la plus proche de Tahiti où nous avons renoué avec le camping (Camping Nelson). Pas grand monde, nous étions à côté de l'ancienne plage du Club Med et assurément la plus belle partie du lagon de l'île.

Nous avons loué un scooter pour visiter cette île montagneuse et nous balader dans les plantations de fruits exotiques recouvrant une bonne partie de l'île.

Grande île, pas mal de choses à faire, mais à force les activités sont très similaires entre les îles et nous avons opté pour le farniente.

Nous avons rencontré un autre couple qui effectue également un tour du monde, Yvan et Valérie. C'était quand même drôle, ils nous connaissaient avant de nous rencontrer de part des personnes croisées sur d'autres îles. On effectue quasiment le même parcours ... comme quoi ce n'est pas si original que ça de faire le tour du monde ;-) Comme par hasard, nous avions réservé de nouveau dans la même pension et nous avions le même vol dimanche matin pour nous rendre à Auckland.

Suite au prochain épisode, au pays du Seigneur des Anneaux, en Nouvelle-Zélande. Prochainement les photos, parole de scout ...

Bora Bora

Surnommée « la perle du pacifique », nous avons eu cette fois la chance d'arriver par un temps splendide sur cette île au lagon presque irréel aux allures d'une piscine géante. L'aéroport est situé sur un 'motu' (îlot avec du sable et des cocotiers bordant le lagon sur la barrière de corail). Nous avons ensuite été au village principal de l'île de Bora en bateau.

L'eau à vraiment une couleur de dingue et le lagon est d'ailleurs le principal et l'unique attrait de cette île qui vaut cependant vraiment le détour. Les bungalows sur pilotis fleurissent sur tous les motus bordant le lagon sans gâcher le paysage. L'île en elle-même laisse par contre un peu à désirer au niveau de la propreté. On ne s'attendait pas vraiment à ça pour une île de luxe.

Nous avons trouvé une petite pension (pension Maeva chez Rosine Masson) sur la pointe Matira avec une plage privée sur le lagon à côté de l'hôtel Intercontinental. Magnifique, en plus nous étions les seuls dans la villa avec notre chambre à l'étage avec vue au soleil levant. Nous avons même fait l'effort de nous lever à 5h durant les 3 jours passés sur place pour regarder l'aube se lever depuis notre lit. Nous avions un kayak à disposition pour aller se faire les bras sur le lagon et même jusqu'aux îlots les plus proche. La faune et la flore marine nous plaçaient dans un aquarium géant. C'était le plus beau lagon que nous avons pu voir.

Nous nous sommes faits plaisir en prenant une excursion d'une journée en bateau. Au programme : tour de l'île, nage avec les requins de récifs et les raies (que nous avons pu nourrir et toucher, vraiment impressionnant), snorkelling dans différents jardins de coraux, et repas typiquement polynésiens sur un motu où nous nous sommes faits exploser la panse.

Le pied en polynésie française est de pouvoir prendre tous les matins des ptits déj' avec des baguettes ... le bon pain nous manquait.

Le dernier jour, avant de prendre l'avion pour Moorea, nous avons rencontré une équipe de suisses qui avait loué un voilier pour fêter leurs 60 ans (vive les sorties entre contemporains) et effectuait un tour en polynésie. On en profite pour les saluer au passage et nous leur mettrons prochainement les photos sur le blog.

Huahine

Départ avec Air Tahiti en direction de l'une des îles les plus sauvage de l'archipel de la Société, Huahine (à prononcer 'ouaille y nez'). Nous nous attendions à une vue superbe de l'île depuis l'avion, mais nous sommes arrivés dans les nuages avec une pluie diluvienne à notre entrée dans l'aéroport ...

Huahine est composée de deux îles reliées par un pont. Nous avons choisi l'île sud pour son isolement et ses plages magnifiques au bord desquelles nous avons trouvé un emplacement pour notre tente, au Camping Huahine (super original comme nom). Nous avons choisi cette option pour réduire un peu le budget, car il faut savoir que les prix sur les îles sont complètement surfaits, exemple : il est difficile de trouver la moindre chambrette à moins de CHF 100.- et encore ça ne donne pas vraiment envie d'y dormir. Le camping coûte quand même CHF 40.- pour une infrastructure minime, mais au moins nous étions à moins de 10 mètres du lagon.

4 jours à Huahine où nous avons pris des vacances dans notre voyage. Plages magnifiques, cocotiers, lagon, des paysages de cartes postales en permanence. Nous vivions avec le soleil, debout vers 6h et couché à 21h. Pas de stress à part de la volaille sauvage et des coqs dépourvus d'horloges biologiques fonctionnant avec le soleil et qui pouvaient nous réveiller avec un petit cocorico viril à n'importe quelle heure de la nuit. On trouve d'ailleurs ces saloperies de bestioles, que nous aurions pu étriper une à une (pas de commentaires Brigitte !), sur toutes les îles de la Polynésie.

L'intérieur de l'île est verdoyant, normal avec les averses noctures et le relief qui accroche les nuages sans trop penser aux vacanciers qui voudraient se dorer la pilule toute la journée.

Nous avons loué un scooter pour effectuer le tour de l'île et découvrir le reste de ce petit paradis. Le littoral passe des plages magnifiques aux rochers tranchants inhospitaliers toujours bordé d'un lagon aux eaux turquoises. Nous avons visité une ferme perlière située dans une maison sur pilotis, des anguilles sacrées aux yeux bleus dans une source de montagne, des plantations de vanille, des villages de pêcheurs et quelques ruines d'anciennes tribus polynésiennes cannibales (c'était il n'y a que 100 ans). Cette île à l'avantage de ne plus disposer de gros hôtels de luxe et reste très nature sans beaucoup d'infrastructures ni de touristes. Nous avons même eu le camping pour nous tout seul.