Bienvenue !

Bonjour à tous, ce blog conte le récit de notre voyage autour du monde d'une année d'avril 2008 à avril 2009 avec le thème : les 7 nouvelles merveilles du monde.

Au programme : Guatemala, Mexique, USA (Miami), Équateur, Pérou, Bolivie, Brésil, Paraguay, Argentine, Uruguay, Chili, île de Pâques, Polynésie française, Nouvelle-Zélande, Fidji, Australie (Sydney), Thaïlande, Birmanie, Laos, Vietnam, Cambodge, Hong-Kong, Macao, Chine, Inde, Népal et Jordanie.

A bientôt, Xavier & Tatiana

vendredi 31 octobre 2008

Fin de séjour à Nadi ...

Il nous restait donc 3 jours aux Fidjis avant de partir à Sydney et je me vois obligé de faire un dernier article sur les îles pour vous conter quelques mésaventures.

Nous avions pour habitude de vous informer sur les bons plans dans chaque lieu visité. Cependant, sur ce coup ci, il faut que l'on passe sur certains points à déconseiller.

Premièrement, il ne faut pas réserver votre séjour avec une agence de voyage à l'aéroport, à part Awesome Adventures qui a le monopole concernant les ferries dans le groupe d'îles le plus abordable depuis Nadi. En effet, nous vous déconseillons l'agence de voyage Shiba Travel tenue par une certaine Vere. Celle-ci nous avait été indiquée sur le site d'HostelWorld après avoir effectué la réservation de notre première nuit à Nadi. Vere, dame locale tout ce qui a de plus sympathique avait oublié de nous effectuer une réservation sur l'une des îles, malgré les 30% d'acompte payés cash dans son agence.

A notre retour des îles, je n'ai réussi qu'à lui récupérer 50% de la somme due en convenant que les 50% restant me seraient remis le jour de notre départ. Le hasard comme par hasard, le jour 'J' arrivé (seulement 48h plus tard avec entre deux une autre mésaventure avec un loueur de voiture), l'agence était fermée et personne ne répondait au téléphone. Après quelques recherches, nous avons quand même trouvé une personne qui faisait plus ou moins partie de l'agence, qui nous a ouvert la porte. Bien sûr cette personne n'avait pas d'argent et n'avait reçu aucune consigne. Elle a donc grappillé de la monnaie dans les tiroirs pour me la remettre, sans éponger le montant total de la dette.

Marre de nous faire tordre à tous les coins de rue, je suis parti le téléphone sans fil de l'agence sous le bras en faisant passer l'information que je ne le volais pas, mais que celui-ci pourrait être récupéré après la douane auprès des autorités compétentes que j'allais de ce pas informer.

Ayant attiré pas mal l'attention et sous le regard ébahi des locaux, Tom, Priti et Tat, je suis parti tranquillement dans le hall de l'aéroport avec le téléphone dans la main. Je me suis arrêté à l'office du tourisme pour demander un formulaire de plainte, puis celle-ci a fait venir la police du tourisme. La nana de l'agence a tellement dû flipper qu'elle est arrivée en courant avec la somme manquante dans la main pour récupérer le téléphone.

J'étais mort de rire et ne me suis pas fait prier pour leur faire une excellente pub.

La deuxième mésaventure, concerne une location de voiture. Avec le couple d'anglais, nous avions décidé de louer une voiture pour deux jours afin de silloner l'île principale. Nous nous sommes arrangés avec l'hôtel et avons pu monnayer un bon prix à une société indienne pour une voiture qui avait déjà un peu vécu. Après 300km de balade, toujours du mauvais côté de la route pour nous, le pot d'échappement s'est fendu avant de pendre sous la voiture et de râper sur tous les dos d'âne (et il y en à beaucoup sur cette île).

En bons clients qui n'avaient pas commis de faute, nous sommes retournés directement à l'agence. Celle-ci ne pouvait rien décider sans le chef et nous a prié de retourner à l'hôtel pour qu'il vienne changer la voiture en début de soirée. Personne n'est venu avant le lendemain matin, ce qui nous a permis de boire quelques petites bières en vociférant sur la plage.

Le lendemain, l'agence voulait nous faire payer la réparation du pot d'échappement, mais nous a quand même changé de voiture. J'ai dû gueuler comme j'avais rarement gueulé devant un prestataire de services de mauvaise foi ... pas facile quand on vient de se faire tirer du lit à 7h du mat d'ailleurs.

Après avoir fait 500m avec la 2ème voiture, j'entendais un bruit bizarre qui persistait et nous avons découvert un trou dans le pneu gros comme une pièce de 5 CHF. Retour à l'hôtel et contact avec l'agence. Nous n'avons rien pu récupérer comme argent, mais nous avons pu utiliser la 1ère voiture réparée pour nous rendre en ville et à l'aéroport. L'agence déconseillée, P.V.V. Rental, m'a rendu l'empreinte de carte de crédit en échange de leur voiture à l'aéroport, ce qui m'a passablement motivé pour le coup de l'agence de voyage.

En résumé, attention les fidjiens ne sont pas riches et ceux qui effectuent du business avec les touristes tentent de les tordre sans remord..

Nous pouvons par contre vous conseiller de ne pas rester à Nadi, mais de réserver au Beach House Hotel à 2h de la ville. Un vrai petit paradis loin de tout, mais avec tout ce qu'il faut pour bien profiter avant de s'en aller sur les îles (transfert inclu).

Si toutes fois vous n'avez pas assez de temps et devez loger sur Nadi, nous vous conseillons le Travellers Beach Hotel à NewTown Beach juste à côté de la ville et relativement proche de l'aéroport.

A bon entendeur, salut !

jeudi 30 octobre 2008

Bula ! ça veut dire bonjour en fidjien

Nous sommes arrivés à l'aéroport de Nadi en fin d'après-midi. Nous n'avions réservé que la première nuit et avons profité de trouver une agence de voyage pour organiser nos prochains jours sur les îles. Nous avons pris le Bula Pass qui nous offre la possibilité de prendre le bateau tous les jours pendant une semaine pour nous déplacer d'île en île. Notre agent de voyage nous a proposé les stops et comme nous ne connaissions rien, nous avons signé après avoir contrôlé que le package correspondait à notre budget. 3 îles en plus de l'île principale, soit Nacula, Naviti et Wayalailai.

Il faut savoir qu'aux Fidjis, on ne peut pas s'organiser comme en Polynésie, car sur les îles il n'y a pas de magasins, mais uniquement des hôtels et des petits villages très rusitques et pas développés du tout. Donc l'hôtel comprend forcément la pension complète si on ne veut pas crever de faim.

Viti-Levu est l'île principale des Fidjis (capitale : Suva) où vit environ 75% de la population. A Nadi, l'une des plus grande ville de l'île, nous avions réservé un hôtel en dehors de la ville dans un coin nommé New Town Beach. Nous étions les seuls hôtes, donc bien tranquilles. Nous avons eu une petite nuit avant de prendre le bus à 7h du matin pour nous rendre au port et partir pour 5 heures de bateau.

Après avoir connu la Polynésie, il est difficile d'apprécier les autres îles à leur juste valeur ... on est inévitablement déçu même si certains coins sont loin d'être moches.

Nous avons donc commencé par passer deux nuits sur l'île de Nacula (la plus au nord du groupe d'îles que nous visitions) au Safe Landing Resort. Un magnifique endroit situé sur une langue de sable entre un lagon et une plage. Nous avions un nouveau bungalow avec tout le confort nécessaire, sauf l'électricité qui pouvait faire défaut lorsque la génératrice n'était pas en fonction. Nous avons rencontré un couple d'anglais que nous n'avons pas cessé de retrouver pendant une semaine. Il y avait également un couple d'autrichiens avec une petite fille de 4 ans qui faisaient un tour du monde d'une année ... comme quoi, même avec des ptiots c'est possible.

A quelques minutes de cette île, nous avons pu nous rendre en bateau sur la plage du film Blue Lagoon pour faire un peu de snorkelling et lézarder sous un soleil de plomb.

Nous avons ensuite continué sur l'île de Naviti pour 2 jours au White Sandy Beach Resort que nous ne recommandons pas aux personnes n'ayant pas d'affinités spécifiques avec les bonnes grosses araignées, les geckos et autres nuisibles. Les burés (nom local pour bungalow) sont très basiques, du genre un toit de chaume et de feuilles de palmier posés sur 4 murs avec une douche à l'extérieur. Après les quelques surprises avec la faune locale, nous étions contents de changer de lieu de villégiature pour nous rendre normalement sur l'île de Waya. Les points positifs sur cette île ont été : la nourriture, la gentillesse du staff et la rencontre avec un couple de canadien très chouette (pour les connaisseurs, il faut savoir que le BarFax d'Ottawa existe toujours ;-) ).

Lorsque nous étions sur le bateau, nous avons appris que notre prochain resort, Waya Sunset, était du même acabit que le dernier, youpie ! Nous nous sommes alors rapidement débrouillés pour changer de destination malgré l'acompte déposé et nous retrouver sur l'île de Wayalailai un peu plus au sud que la dernière. Super site à flan de montagne, dominant la mer où nous nous sommes retrouvés avec pas mal de personnes précédemment rencontrées. Nous avons bien dormi, bien mangé et bien bougé. On a même réussi à se lever à 4h30 pour monter à pied au sommet de l'île afin d'assister au lever du soleil.

Il y avait également un centre de plongée et Tatiana en a profité pour effectuer sa plongée d'introduction qu'elle a adoré. Elle peut donc maintenant se la péter d'avoir plongé aux Fidjis et songer à passer son brevet prochainement en Thaïlande.

De retour à Nadi le mecredi 29 octobre, nous passons les 3 jours qui nous reste en compagnie de Tom et Priti, le couple d'anglais rencontrés au début du séjour. Nous venons de tester la cérémonie du kava avec Robert, un genevois expatrié depuis 8 ans aux Fidjis. Le kava, ce n'est pas de l'alcool, mais une poudre de racine mélangée à de l'eau que tout le monde boit dans le même bol. A part anesthésier un peu la langue et les lèvres, je n'ai pas vraiment ressenti d'effets, même après le 8ème bol. Le goût ressemble un peu au jus des bâtons de réglisse à chiquer que nous achetions gamin au magasin de tabac du coin.

Prochaine étape à Sydney à partir du 1er novembre où l'on pourra revenir à un niveau de communication un peu plus soutenu que pendant ces dernières semaines.

La Nouvelle-Zelande en campervan

C'est presque 3'000km au compteur de notre Toyota Hiace équipé camping que nous terminons notre tour sur l'île Nord des kiwis. L'île Sud a été mise de côté par manque de temps.

Arrivés le 6 octobre à Auckland, nous avons passé une nuit sur place (Hotel Formule 1 tout confort) avant de partir avec un bus fun de la société Escape (seulement CHF 30.-/j). Direction la péninsule nord par un temps bien pourri, mais apparemment normal par ici. Nous avons pris 4 jours pour cette région et avons été rejoints par Valérie et Yvan (rencontrés en Polynésie), et Christophe le frangin de Valérie.

Dans les coins visités, nous pouvons relever :

  • Kawakawa pour sa glow-worm cave, soit une grotte avec un type de vers luisants bien d'ici qui nous donne l'impression de regarder un ciel étoilé,
  • Paihia et la Bay of Island, 144 îles qui ont vu arriver les premiers européens et lieu historique où le traité de Waitangi a été signé entre les anglais et les maoris pour créer ce qui est devenu aujourd'hui la Nouvelle-Zélande,
  • Cape Reinga, le point le plus au nord auquel nous pouvons accéder et la 99 miles Beach, route de plage assez dangereuse à cause de la marée,
  • Waipoua Forest, l'une des forêts les plus anciennes de l'île avec une ribambelle de Kauris, arbres géants (on a d'ailleurs dormi tout seul au milieu de cette forêt avec les lapins et les hérissons),

Nous n'allions dans les campings que lorsque la douche devenait nécessaire, mais au plus tard tous les 3 jours ;-). Il existe également des terrains de camping gratuits, dit DOC, qui propose des emplacements en pleine nature avec des commodités minimes.

Nous avons ensuite continué plus au sud pour visiter le centre de l'île qui a été le must de notre tour en NZ avec au programme :

  • Le village d'Hobbiton dans la petite ville de Matamata (où plusieurs scènes du film le Seigneur des Anneaux ont été tournées) et assister à la tonte des moutons,
  • Rotorua, ville située au bord de la faille qui traverse la NZ et qui recèle de cratères, de sources d'eau chaude et de bains de boue que nous avons pu visiter avec le beau temps. On y trouve également toutes sortes d'activités assez délirantes comme le Zorb (boule gonflable à double compartiment qui permet de mettre 3 personnes à l'intérieur pour descendre une colline ... on s'est bien marré même si c'était trop court – pareil que dans le film Opération Condor avec Jackie Chan). Nous avons également participé à un spectacle maori avec repas, Mitaï, que nous recommandons ; fait la fête au Lava Bar et dormi juste à côté de ce bar-discothèque en pleine ville dans notre bus ; et visité un site volcanique, Hell's Gate qui n'en vallait pas la peine.
  • Entre Rotorua et Taupo, le site volcanique de Waiotapu et Huka Falls, avec un joli petit coin DOC un peu plus loin,
  • Taupo pour son lac sympa avec vue sur le volcan Tongariro (ou Mt Doom pour les fans de cinéma),
  • Tokaanu pour ses sources d'eau chaude où il n'y a pas de touristes.

Nous avons ensuite tracé jusqu'à Wellington ... pour, à notre goût, pas grand chose. Le point majeur à souligner est le musée national Te Papa qui est absolument génial. Ils viennent d'installer une nouvelle technologie du genre « Minority Report » que nous pouvons tester ... c'est assez dingue. En gros, nous pouvons animer à plusieurs un écran géant avec toutes sortes d'images et de films. Le tout est à disposition ensuite sur le web classé par date et par heure.

Nous avons également été dormir à la sauvage au bord de la mer à Hudson Bay. Coin pas très tranquilles avec le va-et-vient des fêtards. En ville, nous avons pu par contre profiter un peu du web, car le reste du pays semble un peu limité au niveau internet. En effet, comme c'est une île au milieu de l'océan Pacifique les connexions sont encore chères et assez peu mises à la disposition du public en dehors des grandes villes.

Nous n'avons donc pas fait long feu à Wellington et sommes remontés plus au nord, quasiment au niveau du lac Taupo, mais un peu plus à l'ouest. En cherchant l'un de ces fameux emplacements DOC, nous nous sommes retrouvés en pleine forêt de Pureora du côté d'Ongarue. Après plusieurs dizaines de kilomètres sur une route chaotique, nous avons décidé de faire demi tour. C'est ici que nous avons rencontré un fermier qui nous a gentiment conseillé un endroit pour dormir sur son domaine. Il nous a même invité à venir boire un verre après le souper et à l'assister le lendemain dans son job ... trop cool !

Après une bonne soirée avec Gerrard, qui fêtait ses 52 ans, et Heather dans une ferme qui ressemble plus à une villa qu'autre chose, nous étions d'aplomb le lendemain pour une journée bien chargée. Au programme : chasser le sanglier (que nous n'avons pas pu faire à cause de la pluie), nourrir les 220 vaches et jouer aux bergers modernes en quad pour changer d'enclos quelques uns des 25'000 moutons, faire un tour pendant 3h sur une partie du domaine de Gerrard en passant dans des endroits incroyables (crêtes de montagne, rivières, forêts, ...). Il y avait même une piste d'atterissage au sommet d'une montagne pour l'avion qui vient déverser les pesticides sur le terrain ... un autre monde.

Nous avons pris congé de nos hôtes en fin de journée pour nous rendre à Waitomo. Un petit village au milieu de collines percées de multitudes de grottes. Nous avons même fait de la spéléo pendant un après-midi avec des rappels de 30m et une tyrolienne au milieu des stalactites ... bientôt les photos.

Fin des deux semaines en bus et retour à Auckland où nous avons terminé au théâtre de la ville pour voir le Fantôme de l'Opéra.

Le 22 octobre, date de nos 6 mois de voyage, soit la moitié du périple, nous partons pour les Fidji. A tout bientôt pour de nouvelles aventures.

lundi 6 octobre 2008

Moorea

C'est l'île la plus proche de Tahiti où nous avons renoué avec le camping (Camping Nelson). Pas grand monde, nous étions à côté de l'ancienne plage du Club Med et assurément la plus belle partie du lagon de l'île.

Nous avons loué un scooter pour visiter cette île montagneuse et nous balader dans les plantations de fruits exotiques recouvrant une bonne partie de l'île.

Grande île, pas mal de choses à faire, mais à force les activités sont très similaires entre les îles et nous avons opté pour le farniente.

Nous avons rencontré un autre couple qui effectue également un tour du monde, Yvan et Valérie. C'était quand même drôle, ils nous connaissaient avant de nous rencontrer de part des personnes croisées sur d'autres îles. On effectue quasiment le même parcours ... comme quoi ce n'est pas si original que ça de faire le tour du monde ;-) Comme par hasard, nous avions réservé de nouveau dans la même pension et nous avions le même vol dimanche matin pour nous rendre à Auckland.

Suite au prochain épisode, au pays du Seigneur des Anneaux, en Nouvelle-Zélande. Prochainement les photos, parole de scout ...

Bora Bora

Surnommée « la perle du pacifique », nous avons eu cette fois la chance d'arriver par un temps splendide sur cette île au lagon presque irréel aux allures d'une piscine géante. L'aéroport est situé sur un 'motu' (îlot avec du sable et des cocotiers bordant le lagon sur la barrière de corail). Nous avons ensuite été au village principal de l'île de Bora en bateau.

L'eau à vraiment une couleur de dingue et le lagon est d'ailleurs le principal et l'unique attrait de cette île qui vaut cependant vraiment le détour. Les bungalows sur pilotis fleurissent sur tous les motus bordant le lagon sans gâcher le paysage. L'île en elle-même laisse par contre un peu à désirer au niveau de la propreté. On ne s'attendait pas vraiment à ça pour une île de luxe.

Nous avons trouvé une petite pension (pension Maeva chez Rosine Masson) sur la pointe Matira avec une plage privée sur le lagon à côté de l'hôtel Intercontinental. Magnifique, en plus nous étions les seuls dans la villa avec notre chambre à l'étage avec vue au soleil levant. Nous avons même fait l'effort de nous lever à 5h durant les 3 jours passés sur place pour regarder l'aube se lever depuis notre lit. Nous avions un kayak à disposition pour aller se faire les bras sur le lagon et même jusqu'aux îlots les plus proche. La faune et la flore marine nous plaçaient dans un aquarium géant. C'était le plus beau lagon que nous avons pu voir.

Nous nous sommes faits plaisir en prenant une excursion d'une journée en bateau. Au programme : tour de l'île, nage avec les requins de récifs et les raies (que nous avons pu nourrir et toucher, vraiment impressionnant), snorkelling dans différents jardins de coraux, et repas typiquement polynésiens sur un motu où nous nous sommes faits exploser la panse.

Le pied en polynésie française est de pouvoir prendre tous les matins des ptits déj' avec des baguettes ... le bon pain nous manquait.

Le dernier jour, avant de prendre l'avion pour Moorea, nous avons rencontré une équipe de suisses qui avait loué un voilier pour fêter leurs 60 ans (vive les sorties entre contemporains) et effectuait un tour en polynésie. On en profite pour les saluer au passage et nous leur mettrons prochainement les photos sur le blog.

Huahine

Départ avec Air Tahiti en direction de l'une des îles les plus sauvage de l'archipel de la Société, Huahine (à prononcer 'ouaille y nez'). Nous nous attendions à une vue superbe de l'île depuis l'avion, mais nous sommes arrivés dans les nuages avec une pluie diluvienne à notre entrée dans l'aéroport ...

Huahine est composée de deux îles reliées par un pont. Nous avons choisi l'île sud pour son isolement et ses plages magnifiques au bord desquelles nous avons trouvé un emplacement pour notre tente, au Camping Huahine (super original comme nom). Nous avons choisi cette option pour réduire un peu le budget, car il faut savoir que les prix sur les îles sont complètement surfaits, exemple : il est difficile de trouver la moindre chambrette à moins de CHF 100.- et encore ça ne donne pas vraiment envie d'y dormir. Le camping coûte quand même CHF 40.- pour une infrastructure minime, mais au moins nous étions à moins de 10 mètres du lagon.

4 jours à Huahine où nous avons pris des vacances dans notre voyage. Plages magnifiques, cocotiers, lagon, des paysages de cartes postales en permanence. Nous vivions avec le soleil, debout vers 6h et couché à 21h. Pas de stress à part de la volaille sauvage et des coqs dépourvus d'horloges biologiques fonctionnant avec le soleil et qui pouvaient nous réveiller avec un petit cocorico viril à n'importe quelle heure de la nuit. On trouve d'ailleurs ces saloperies de bestioles, que nous aurions pu étriper une à une (pas de commentaires Brigitte !), sur toutes les îles de la Polynésie.

L'intérieur de l'île est verdoyant, normal avec les averses noctures et le relief qui accroche les nuages sans trop penser aux vacanciers qui voudraient se dorer la pilule toute la journée.

Nous avons loué un scooter pour effectuer le tour de l'île et découvrir le reste de ce petit paradis. Le littoral passe des plages magnifiques aux rochers tranchants inhospitaliers toujours bordé d'un lagon aux eaux turquoises. Nous avons visité une ferme perlière située dans une maison sur pilotis, des anguilles sacrées aux yeux bleus dans une source de montagne, des plantations de vanille, des villages de pêcheurs et quelques ruines d'anciennes tribus polynésiennes cannibales (c'était il n'y a que 100 ans). Cette île à l'avantage de ne plus disposer de gros hôtels de luxe et reste très nature sans beaucoup d'infrastructures ni de touristes. Nous avons même eu le camping pour nous tout seul.

Polynésie française - Tahiti

Nous sommes arrivés le dimanche 21 septembre à Papeete à 23h sans réservation (comme expliqué dans le dernier message). Nous avons tenté la pension Fifi pour backpackers, à côté de l'aéroport. Vu l’accueil et la proprété, il vallait presque mieux dormir directement à l'aéroport. Heureusement, nous avons rencontrés un gars super sympa, Cisco, qui, le hasard comme par hasard, venait d'ouvrir une pension, Le Tangara (tél : (689) 73 13 02 et mail : letangara@gmail.com). Ses prix très corrects pour Papeete (et même les plus bas que nous avons trouvé) nous ont décidé tout de suite. Il faut savoir que nous avions droit à une villa neuve avec piscine, terrasse, vue sur l'île de Mooréa, transfert inclus et petit déjeuner offert. Le tout dans une ambiance très cool.

C’est d’ici que nous avons pu voir pour la premiere fois la bouille des jumeaux des Doudous dont notre filleul. Loris et Eva se portent à merveille et on en profite pour leur faire un cyber bisous.

Encore 4 heures de décalage depuis l'île de Pâques, nous sommes maintenant à l'autre bout de la terre par rapport à la Suisse avec 12h de différence. Nous avons donc pu nous lever tôt sans trop de difficultés pour prendre un succulent petit déjeuner avec de la baguette française et du Nutella. Un vrai luxe depuis notre départ.

Nous n'avions pas trouvé de guide sur la Polynésie en Amérique du Sud et les informations trouvées sur le net étaient erronées ... youpie! On était bien embêté. Heureusement, le patron nous a donné un coup de main pour nous organiser rapidement et ne pas perdre de temps dans ce coin paradisiaque. Il faut savoir que les transferts en bateau sont toujours complets à moins de réserver 6 mois à l'avance, car ils ont supprimé les places sur le pont. Il ne reste donc plus qu'à prendre un pass pour quelques vols sur les îles. 118 îles réparties en 4 archipels sur un territoire aussi grande que l'Europe ... pas facile de faire notre choix. Nous avons pour finir optés pour le pass Bleu avec des vols pour l'archipel de la société (le plus proche de Tahiti – voir prochainement la carte en annexe dans les photos) avec les îles de Huahine, Bora Bora et Moorea.

Le temps de tout organiser entre les vols et les réservations de logement, une balade dans la ville et les derniers achats nous a pris une journée et nous avons pu partir pour notre première destination, Huahine, le 23 septembre.